Protection de l’environnement : quel rôle et quelles stratégies pour les entreprises ?
Si l’on en croit le 6ème rapport de synthèse du GIEC, le réchauffement de la planète atteindra 1,5 degré Celsius à l’horizon 2030. Cela est en partie dû aux gaz à effet de serre émis par l’activité constante de millions d’entreprises à travers le monde. Conscientes de cet état de choses, de plus en plus d’entre elles sont engagées dans diverses actions en faveur de la protection de l’environnement.
Zoom sur le rôle de ces entreprises engagées et sur les différentes stratégies envisageables en faveur de la planète.
Pollution et protection de l’environnement : rôle des entreprises
Selon les chiffres clés du climat publiés par le Ministère de la Transition Ecologique, le secteur industriel est le troisième plus gros pollueur de la planète, avec environ 18 % des émissions de Gaz à effets de Serre (GES).
Parce qu’elles font partie des plus grands pollueurs, les entreprises jouent naturellement un rôle essentiel dans la protection de l’environnement. Heureusement, ce phénomène est désormais bien compris par les décideurs privés et les consommateurs.
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises développent ainsi des stratégies et des méthodes de fonctionnement plus respectueuses de l’environnement. Dans ce cadre, de plus en plus d’organisations sollicitent les services de plateformes spécialisées qui proposent des techniques de suivi claires et des recommandations efficaces pour la réduction de leur empreinte carbone.
Ces spécialistes du développement durable fournissent aux entreprises, les outils pour bien comprendre la compensation carbone, ainsi que les différentes techniques de calcul du bilan carbone afin de mener des actions plus efficientes.
Sur le terrain, les entreprises engagées mettent en avant une démarche RSE, ainsi que différentes certifications écologiques.
Réduire ou compenser les émissions de gaz : quelle est la meilleure option ?
Afin de concilier rentabilité et protection de l’environnement, deux stratégies s’offrent notamment aux entreprises : réduire leur empreinte carbone et/ou faire une compensation carbone.
Réduire l’empreinte carbone et l’émission de gaz à effet de serre
La réduction de l’empreinte carbone consiste à mener des actions précises pour réduire l’impact des gestes du quotidien sur l’environnement. Elle passe avant tout par la réalisation d’un bilan carbone.
Cet exercice permet de calculer les émissions directes et indirectes de GES au sein de l’entreprise. De façon concrète, ce calcul prend en compte des données telles que l’impact environnemental des appareils numériques, les gaz libérés par le parc automobile ou encore la quantité de papier utilisée.
Ensuite, la réduction de l’empreinte carbone implique des actions spécifiques dont l’efficacité est prouvée. Les approches les plus courantes sont notamment :
- Le recyclage des déchets (papier, verre, bois, etc.) ;
- La numérisation des fichiers pour un fonctionnement zéro papier ;
- L’adoption de gestes écologiques.
Pour plus d’efficacité, cette démarche peut être confiée à une plateforme spécialisée comme Greenly. Pourquoi Greenly en particulier ? Simplement parce que cette plateforme propose des solutions sur-mesure adaptée aux spécificités de l’activité des différentes entreprises.
Ces spécialistes de l’accompagnement des entreprises proposent notamment parmi leurs outils, un tableau de bord clair pour une analyse approfondie des résultats. Ce qui est un réel atout quand on sait que la réduction de l’empreinte carbone en entreprise est une tâche qui peut s’avérer chronophage, nécessitant des dizaines de feuilles Excel et une formation constante des employés.
La compensation carbone, est-ce une bonne idée ?
Pour de nombreuses entreprises, la compensation carbone est une alternative aux techniques de réduction de l’empreinte carbone. Elle consiste à financer un projet qui est censé réduire ou séquestrer une quantité de GES équivalente à celle émise par l’entreprise.
Cela peut se traduire concrètement par :
- La décarbonisation des réseaux électriques ;
- La création de puits CO2 chargés d’absorber le carbone ;
- La construction de parcs solaires photovoltaïques ;
- Des actions de déforestation, etc.
Toutefois, si cette solution présente à l’évidence de nombreux avantages, elle n’est pas pour autant forcément la meilleure. Les puits CO2 n’ont pas toujours les bonnes capacités d’absorption, tandis que l’assainissement des réseaux électriques est un processus long et coûteux. La meilleure option reste donc d’associer les deux approches : compensation carbone et réduction de l’empreinte carbone.
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