Gestionnaire de patrimoine : tout savoir sur ce métier sensible
Le gestionnaire de patrimoine est un professionnel qui propose à ses clients des solutions d’investissement afin de faire fructifier leurs avoirs. Ces dernières années, ce métier connaît un essor remarquable lié à l’intérêt croissant que porte de plus en plus de particuliers et de dirigeants d’entreprises à l’investissement sous toutes ses formes. Profil, formations, missions, salaire, carrière…
Voici donc toutes les informations importantes à connaître à propos du métier de gestionnaire de patrimoine.
En quoi consiste le travail d’un gestionnaire de patrimoine ?
Aussi appelé gestionnaire privé ou conseiller en gestion de patrimoine, le gestionnaire de patrimoine est un spécialiste de l’investissement sur mesure et de l’analyse des risques financiers. En général, il exerce dans une société de conseil en gestion de patrimoine, comme la-finance.fr.
Mais il peut également être employé dans une banque, une compagnie d’assurance ou encore dans un office notarial. Sa principale mission est de conseiller ses clients sur les meilleurs placements financiers envisageables pour faire fructifier leur patrimoine.
Dans les faits, son intervention commence par une évaluation de la situation patrimoniale (salaire, biens immobiliers, biens professionnels, etc.) et des besoins de son client. Il peut ainsi, déterminer plus efficacement les solutions d’investissements les plus adéquates.
En fonction de la taille du patrimoine, il peut par exemple suggérer des placements classiques (à court, moyen ou long terme) ou des placements plus originaux. Il présente ensuite les différentes obligations légales et fiscales liées au type d’investissement retenu, ainsi qu’une évaluation des gains espérés sur une période déterminée.
Bon à savoir : le terme « gestionnaire privé » est plus fréquemment utilisé pour désigner un gestionnaire de patrimoine indépendant qui s’occupe plus spécifiquement des portefeuilles de particuliers fortunés.
Quelles sont les missions d’un gestionnaire de patrimoine ?
Les missions d’un gestionnaire de patrimoine dépendent essentiellement des requêtes de ses clients. Mais de façon générale, voici les différentes tâches qu’il est amené à effectuer :
- Évaluer le patrimoine du client ;
- Assimiler ses besoins ;
- Déterminer les meilleurs placements ;
- Mettre en place une stratégie de placement ;
- Présenter des rapports de rentabilité d’investissement ;
- Réaliser un suivi des dossiers ;
- Faire une veille des textes de loi.
Cette dernière mission est particulièrement importante. Elle permet au gestionnaire de se tenir informé des dispositions légales susceptibles d’affecter le patrimoine ou les investissements de ses clients.
Et le salaire alors ? Combien gagne un gestionnaire de patrimoine ?
Le salaire moyen d’un gestionnaire débutant qualifié se situe entre 1 800 et 2 000 euros. Au fur et à mesure qu’il acquiert de l’expérience, cette rémunération peut atteindre la fourchette de 3 000 à 4 700 €/mois pour un gestionnaire de patrimoine sénior. Notez toutefois que ces salaires sont ceux des gestionnaires qui interviennent auprès des particuliers ou des entreprises.
Pour les gestionnaires privés qui s’occupent de la gestion de fortune, le salaire mensuel peut être supérieur à la moyenne d’environ 40 %. En outre, le salaire moyen peut également évoluer en fonction de la région d’exercice. En région parisienne par exemple, les salaires sont plus élevés de 15 à 20 % par rapport à ceux du reste de la France.
Quel est le profil d’un gestionnaire de patrimoine ?
Le profil d’un gestionnaire de patrimoine est assez similaire à celui des autres métiers liés à la finance. Il doit disposer de certaines compétences techniques et d’un grand nombre de qualités personnelles.
Les compétences techniques d’un gestionnaire de patrimoine
Le conseiller en gestion de patrimoine doit avoir de bonnes bases en comptabilité, en techniques de gestion et en économie. Il doit aussi maîtriser plusieurs notions juridiques et fiscales afin de cerner les subtilités de la législation relative aux investissements.
De même, pour communiquer et interagir aisément avec tous les types de clients, le gestionnaire de patrimoine doit parler couramment l’anglais et connaître le fonctionnement des marchés financiers. Il doit également avoir une bonne maîtrise technique des produits financiers de base tels que les épargnes sur livret, l’assurance vie et les programmes immobiliers.
Les qualités personnelles
Le gestionnaire de patrimoine doit être curieux, rigoureux et avoir une bonne capacité de négociation afin de trouver les meilleures options d’investissement pour ses clients. Il doit également être doué avec les chiffres et en communication. C’est une qualité indispensable pour présenter aisément les investissements et les gains potentiels au client sans verser dans une leçon d’économie.
Quelles formations pour exercer ce métier ?
Pour obtenir les différentes compétences techniques inhérentes au métier de gestionnaire de patrimoine, une Licence en économie ou en droit suivie d’une spécialisation est nécessaire. Le profil idéal est un Bac+6 en gestion des patrimoines privés ou en gestion patrimoniale et financière. Toutefois, vous pouvez aussi exercer ce métier avec un Bac+5 en finance, en droit des assurances, en droit privé option Gestion des patrimoines ou avec un diplôme Science Po section économie.
Quelle évolution de carrière pour un gestionnaire de patrimoine ?
Le métier de gestionnaire de patrimoine n’offre malheureusement pas beaucoup d’options d’évolutions de carrière. Cependant, après quelques années d’exercice dans une entreprise, chez un notaire ou dans une banque, vous pouvez opter pour une carrière indépendante. Cette option est intéressante car elle offre la possibilité de gérer directement le patrimoine de clients plus importants.
Mais attention ! Ce choix n’est envisageable que si vous disposez d’un carnet d’adresses bien fourni. À défaut, avec l’expérience, vous pouvez évoluer vers les emplois plus techniques de la banque de marché ou de la banque d’affaires : opérateurs de marché, banquier d’affaires, conseiller en fusions-acquisitions, etc.
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