Assurance habitation : pourquoi ne faut-il pas choisir la formule la moins chère ?

Assurance habitation : pourquoi ne faut-il pas choisir la formule la moins chère ?

Nous sommes tous un peu frileux lorsqu’il s’agit de payer une certaine somme chaque mois, surtout quand on dispose d’un budget limité. Il semble alors logiquement tentant d’opter pour l’assurance habitation la moins chère afin de réduire le plus possible ses dépenses mensuelles. Pourtant, cette décision n’est pas toujours la meilleure, loin s’en faut. Voici quelques raisons pour vous convaincre de ce fait !

Des garanties minimalistes qui peuvent s’avérer insuffisantes

Aujourd’hui, on trouve des assureurs qui proposent des formules low-cost à moins de 7 euros par mois pour l’assurance habitation d’un petit appartement. Si elles couvrent bien sûr théoriquement les risques de base (incendie, dégâts des eaux et responsabilité civile), elles omettent d’autres protections qui pourraient être indispensables pour vous. Exemple classique : les catastrophes naturelles. Certes, les séismes et ouragans sont rares en France, mais on constate une hausse du nombre d’inondations chaque année.

On peut aussi citer les actes de vandalisme qui sont rarement couverts par les formules les moins chères. Avec l’assurance habitation allianz entre autres, vous pouvez sélectionner une protection contre le vol et vandalisme en tant que garantie optionnelle sans devoir payer des coûts faramineux.

Des plafonds de remboursement bas et autres subtilités

En choisissant un contrat d’assurance habitation à 7 euros par mois, n’espérez pas être remboursé à 100% en cas de dégât des eaux ! Il y a ici trois cas de figure :

  • Soit les plafonnements sont réglés à des sommes très basses (5 000 euros pour l’ensemble des meubles de votre maison par exemple).
  • Soit les franchises sont élevées et vous devez alors payer en grande partie les réparations de votre poche.
  • Soit il y a la présence d’exclusions subtiles. Nous pensons notamment aux dommages électriques ou aux pannes d’équipements de chauffage qui ne sont presque jamais pris en compte.

Ces limitations font que même si les dégâts que vous subissez chez vous entrent dans les clous des conditions générales, vous ne serez remboursé que partiellement.

Des délais plus longs et un accompagnement limité

Qui dit formule low-cost dit aussi niveau de service moins qualitatif. Il faudra alors vous attendre à des délais plus longs que chez les assureurs classiques. Le problème, c’est que c’est précisément dans un moment critique que vous avez envie que votre dossier soit traité rapidement ! D’autre part, en cas de réclamation, vous risquez de vous heurter à un service client peu accessible : réponses automatiques, difficultés à joindre un responsable… Autant dire qu’il faut être patient, ce qui n’est pas toujours évident quand on a d’autres choses à gérer !

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