Comment réussir votre stratégie de recrutement dans l’agribusiness ?
Le secteur agricole et agroalimentaire fait face à de nombreux défis en matière de recrutement. Entre la pénurie de main-d’œuvre, l’évolution des attentes des candidats et le besoin croissant de compétences techniques, les entreprises doivent redoubler d’efforts pour attirer et fidéliser les talents.
Une stratégie de recrutement bien pensée s’impose comme un levier essentiel de réussite. Quels sont les points clés à prendre en compte ? Comment moderniser son approche et proposer une expérience candidat attractive ? Voici des éléments de réponse.
Comprendre les enjeux et les défis du recrutement dans l’agribusiness
Le secteur agricole et agroalimentaire connaît actuellement une pénurie de main-d’œuvre. D’ici 2030, un agriculteur sur deux aura pris sa retraite. En 2022, la FNSEA a recensé 257 400 projets de recrutement, dont plus de 50 % ont été jugés difficiles.
Cette situation s’explique notamment par une fracture générationnelle. En effet, les enfants d’agriculteurs ne reprennent plus systématiquement l’exploitation familiale et les jeunes ne sont pas toujours attirés par les formations agricoles.
Pourtant, les opportunités ne manquent pas. Les métiers en tension concernent principalement la production laitière, les ateliers porcins et avicoles, le machinisme agricole et les filières végétales. Pour y répondre, les entreprises doivent s’adapter aux nouvelles attentes des candidats.
Ces derniers recherchent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, une charge et un rythme de travail plus acceptables, ainsi que davantage de flexibilité.
Le secteur attire aussi de plus en plus de personnes en reconversion professionnelle, en quête de sens depuis la crise du Covid-19. Ces nouveaux profils constituent un vivier intéressant, à condition de les accompagner dans leur intégration.
Enfin, le niveau de technicité exigé ne cesse d’augmenter, ce qui nécessite des compétences pointues en informatique, en agronomie ou encore en bien-être animal.
Miser sur une marque employeur attractive et une présence digitale forte
Pour répondre à ces enjeux, les entreprises de l’agribusiness comme Elzear Agribusiness doivent travailler leur marque employeur et leur présence digitale. L’image des métiers agricoles souffre encore de nombreux clichés. Il est essentiel de casser ces préjugés en mettant en avant la modernisation du secteur et les nombreux projets innovants qui s’y développent.
Les réseaux sociaux sont un excellent levier pour renforcer sa marque employeur. Ils permettent de partager du contenu engageant sur son entreprise, ses valeurs, ses métiers et ses collaborateurs. L’objectif est de donner envie aux candidats de rejoindre l’aventure en leur proposant une expérience attractive et authentique. LinkedIn s’impose comme un incontournable pour développer son réseau et gagner en visibilité.
Concrètement, cela passe par un profil entreprise soigné, qui reflète son identité et son secteur d’activité. Des publications régulières et adaptées à sa cible sont aussi indispensables :
- vidéos métiers ;
- témoignages de collaborateurs ;
- actualités du secteur ;
- offres d’emploi, etc.
L’idée est d’adopter un ton à la fois professionnel et sympathique pour créer de la proximité avec son audience et faciliter la prise de contact.
Proposer une expérience candidat fluide et personnalisée
Outre une marque employeur forte, il est crucial de proposer une expérience candidat fluide et personnalisée tout au long du processus de recrutement. Cela commence dès la rédaction de l’offre d’emploi.
Celle-ci doit être attractive, claire et exhaustive. Il faut veiller à mettre en avant les informations clés (intitulé de poste, missions, profil recherché, package de rémunération, etc.) et à adopter un style rédactionnel accrocheur.
La diffusion de l’offre revêt une importance capitale. En plus des jobboards classiques (Indeed, Hellowork, etc.), il est intéressant d’utiliser des sites spécialisés comme Jobagri ou Apecita. Les partenariats avec les établissements de formation agricole et Pôle emploi sont aussi à privilégier pour toucher des profils variés.
Une fois les candidatures reçues, la réactivité et la transparence sont de mise. Il faut veiller à accuser réception des CV, à donner des retours réguliers sur l’avancement du processus et à expliquer clairement les raisons d’un refus.
Les entretiens se doivent d’être structurés et bienveillants. L’objectif consiste à confirmer l’adéquation du candidat au poste et à l’entreprise, mais aussi à répondre à ses interrogations.
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